Fleurs de cerisier du jardin au Printemps dernier
Avant de vous quitter pour quelque temps, Chers Visiteurs, j'ai plaisir à vous offrir ces fleurs de mon jardin, et cette chanson toute jolie, vive et poétique, qu'interprète Jacques Douai, ce merveilleux troubadour du siècle dernier qui m'enchante depuis ma jeunesse.
En attendant le Printemps, je m'en vais avec mon mari au soleil du Midi voir ce "que sont mes amis devenus", les amis de mes jeunes années au Maroc, et retrouver Maman au Pays catalan, celui de mon père...
Voici venir le joli mai
Qu'il est plaisant, qu'il est gai
Voici venir le joli mai
Nous vous apportons un bouquet
De roses et de muguets
Voici venir le joli mai
Qu'il est plaisant, qu'il est gai
Voici venir le joli mai
Pensez à nous, la fille,
Qui avons soif, qui avons faim
En courant les chemins
Voici venir le joli mai
Qu'il est plaisant, qu'il est gai
Voici venir le joli mai
Un peu de pain, la fille,
En remerciement de nos chants
Et de nos fleurs des champs
Voici venir le joli mai
Qu'il est plaisant, qu'il est gai
Voici venir le joli mai
Merci, la belle fille,
Que Dieu bénisse votre maison
De la porte aux chevrons
Voici venir le joli mai
Qu'il est plaisant, qu'il est gai
Voici venir le joli mai
Notes
>>> Jacques Douai, troubadour des Temps modernes, a exercé son talent essentiellement dans le sens de
la chanson poétique. Il est né à Douai en 1920 et nous a quittés en août 2004.
Il s'est fait l’un des porte-parole des inquiétudes, des colères, du « mal du siècle » de sa génération mais aussi « d’un genre dont les traditions et les lois se révèlent d’une admirable permanence dans le temps. »
Figurent donc, sans surprise et pour notre plus grand plaisir « dans son répertoire, élaboré avec un goût parfait, les chansons de passé et celles du présent. Grâces lui soient rendues d’avoir su prouver de manière si convaincante, que le folklore n’est pas un objet de musée, qu’il n’y a pas de véritable rupture entre les chansons d’hier,qu’elles soient descendues des sources mêmes de la mélancolie universelle ou parées des plus exquises grâces pastorales, et celles d’aujourd’hui, où nous cherchons l’écho de notre solitude, de notre amertume, de notre inquiète joie de vivre, pourvu que toutes s’alimentent aux sources vives d’une poésie immarcescible, intensément humaine »
Source : Texte original Bam 1956 du Livret du Récital de Chansons poétiques anciennes et modernes
(Grand Prix du disque Académie Charles Cros 1955)
>>> D'autres informations sur cet artiste
:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Douai
http://users.skynet.be/fabicore/douai_jacques/gd044100.htm
http://www.gerard-pierron.org/prix%20jacques%20Douai.htm
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Sissi (l’étoile
du sud)
