Mars 2017 - Emmanuel Macron en Campagne électorale
Nous voilà presque trois ans plus tard...
Dimanche 22 décembre 2019
Cette année s’achève bientôt dans les prémices d’un chaos auquel la France
préférerait échapper...
Depuis le 5 décembre les Services de Transport sont en en grève, les Services de Santé à tous les échelons dans les hôpitaux, en particulier celui des Urgences... Chacun essayant de faire ce qu’il peut...
Les Raffineries étaient bloquées aux dernières nouvelles et les Routiers forment de temps à autre des bouchons sur les nationales...
Les Agriculteurs, en colère ont convergé vers Paris montés sur leurs tracteurs,
il n'y a guère de temps...
... Et depuis Novembre 2018, tous les samedis à Paris et dans la plupart de nos villes, grandes et autres, nos célèbres Gilets Jaunes manifestent « l’immense amour » que le Peuple français,quasi unanimement(plus des 2/3), porte à son
petit Président Macron et ses équipes plus ou moins « volatiles ».
C’était hier 21 décembre la 58è mobilisation des Gilets et, par un malin hasard, c'était aussi l’anniversaire de Messire président : ils n’ont pas manqué de le lui souhaiter !
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Voici ce que pense bon nombre de nos concitoyen(ne)s
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Voici un commentaire, parmi d’autres, publiés par les internautes sur les sites qu’ils fréquentent. Ci-dessous s’exprime un lecteur de Le Grand Soir disant la vérité, résumant ainsi les opinions de la majorité d’entre nous :
[ Chaque jour, de nouveaux acteurs entrent dans la Grève.
Hier ce fut les avocats, ce fut les professeurs et aujourd’hui ce sont les
médecins, les infirmières, les infirmiers, toutes et tous révolté-e-s par
le grand HOLD-UP organisé par le pouvoir macroniste écœurant, à la botte de
l’oligarchie. ]
Au sujet le l’élection qui met le pays dans des situations dangereuses, on peut lire en cliquant sur l’image : 7 mai 2017 : la France a voté !
Les événements que nous vivons actuellement, traduisent la révolte de l’ensemble du pays contre les réformes à tout va, que veulent imposer ce président, son équipe et sa bande LREM…
Durant la campagne électorale de ce joli candidat semblant sortir de nulle part pour la plupart des électeurs, les mises en garde de personnes vraiment
informées, envers E. Macron n’ont pas manqué… Tant au plan intérieur qu’au plan
international... Les dommages subis par la France et le Peuple français n’ont pas manqué aussi ! Et cela continue… jusqu’à… ?
Parmi ceux qui, très tôt le 13 mai 2017, ont exprimé leur Résistance à ce
nouveau gouvernement, et leur rejet de cette démocratie au rabais qui allait
s’instaurer, il y a le Général Henri ROURE.
Petite note biographique (espace culturel Leclerc) : [ Officier-général issu des Troupes de Marine, Saint-Cyrien, breveté de l'Ecole Supérieure de Guerre,
docteur d'Etat en Sciences Politiques, Henri Roure, appartient à une vieille
famille catalane qui a longtemps œuvré à l'extérieur du territoire métropolitain. Il a passé une grande partie de son enfance et de sa vie professionnelle outre-mer et en Afrique. Ses activités le conduisent encore dans ces régions.]
Le Général Roure continue à publier sur différents sites, ce qu’il pense
des politiques de notre acteur en chef : sur Google de nombreuses références à ses articles plus récents.
J’ai retrouvé dans mes fichiers son article publié sur Arrêt sur Info sitôt après l’élection.
Ce texte toujours d’actualité, et de pertinence, est offert à votre lecture
ci-dessous...
Entrer en Résistance à l'instar du Général Henri Roure ?
Général Henri Roure>
Un putsch sans soldats, le Général Henri Roure
PAR HENRI ROURE
ARRET SUR INFO — 22 MAI 2017
Le général Roure entre en résistance
Communiqué du Général (2s) Henri Roure
L’élection présidentielle, qui a amené M. Macron à la présidence, est le fruit vénéneux d’un déni de démocratie. Il s’agit d’une spoliation, résultat d’un rejet masqué de l’idéal démocratique. La manipulation vient de loin. Elle est probablement la forme la plus élaborée du coup d’État car elle ne refuse pas le principe des élections sur lequel repose l’expression de la volonté populaire, mais, sciemment – j’allais écrire scientifiquement – elle pervertit, oriente, sculpte l’opinion publique. Elle repose sur l’énorme puissance d’un système qui a l’ambition de s’imposer au monde, à commencer par ce que nous appelons, aujourd’hui, improprement, l’Occident. Ses moyens sont, à l’évidence, considérables.
Nous sommes confrontés à un monstre que certains ont baptisé l’internationalisme financier, ou l’ultra libéralisme, mais qui, en tout état de cause, est intimement lié à la puissance étatsunienne. Il s’agit de l’avatar le plus ingénieux de l’impérialisme étatsunien relayé par son allié fidèle l’Union Européenne.
La vraie démocratie est trop dangereuse pour la finance internationale, car elle peut amener au pouvoir des personnes véritablement choisies par le peuple avec des idées aussi saugrenues que la défense des intérêts nationaux, la patrie, la protection sociale, la morale, l’éducation et la culture, le service public ou encore l’État de droit. Ce risque ne peut être accepté quand il s’agit de globaliser ou plus exactement d’américaniser et de subordonner les peuples au puissant réseau politico-bancaire piloté par Washington. Il est donc nécessaire de tendre vers une pensée unique. Difficile cependant de s’affranchir des élections… Dès lors il faut les truquer à l’aide de la désinformation aboutissant à la manipulation de l’opinion publique ; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le système est propriétaire des médias et des instituts de sondage et peut s’appuyer sur quelques dirigeants, intellectuels ou bobos, bien placés et convaincus. Il ne faut pas s’étonner, ainsi, de l’assassinat politique de François Fillon, dont le programme trop judicieux et national pouvait éloigner la France de cette subordination. L’astuce fut de l’accuser de ce que l’immense majorité des parlementaires fait, en toute légalité, mais qui, pour lui, fut présenté, dans un acharnement médiatique sans limite, comme de la corruption. Aucun journaliste ne s’éleva pour regarder les faits avec objectivité. Et pour cause, tous dépendent du système…
Aude Lancelin, ancienne rédactrice en chef adjointe de l’Obs le dit clairement: « l’ensemble des médias est sous la coupe du CAC 40 ». En association avec eux quelques juges haineux trop liés à un pouvoir désireux de se survivre à lui même et intimement impliqué dans le réseau. La suite se présentait d’évidence. Face à un éclatement consommé des partis traditionnels, résultat de primaires inspirées de la vision étatsunienne de la sélection des candidats et inadaptées à la culture politique française, un inconnu, issu directement du milieu bancaire, et présentant l’image de la nouveauté, pu être propulsé dans le pseudo débat. Le système, alors, n’a même pas cherché à se dissimuler sous les atours d’une apparente objectivité. Les médias aux ordres n’eurent qu’à relayer l’habituelle hystérie anti Front National en utilisant tous les vieux procédés passant de l’association d’images aux citations hors contexte et à l’insinuation. Il fallait faire « barrage » sans que quiconque sache vraiment pourquoi, ou, plus justement, de crainte que le constat devienne trop clair que ce parti avait récupéré les idées gaullistes, imprudemment abandonnées par la droite classique.
Le matraquage, cette fois, fit l’éloge du néophyte et, toute honte bue, ceux qui auraient dû rester neutres ou au moins discrets, affirmèrent péremptoirement qu’il fallait voter pour lui. Preuve suprême de cet internationalisme bien loin d’être prolétarien, l’étatsunien Obama apporta bruyamment son soutien, Merkel de même et l’inénarrable Junker donna sa contribution. Des étrangers intervenaient dans une élection française! Personne n’y vit un scandale… Dans un panorama politique trafiqué et disloqué, le banquier fut élu. Il le fut avec les voix d’électeurs qui, par opposition, viscérale et entretenue, à l’autre candidat, celui de la négation absolue de ce système, se sont piégés. Comment faire désormais pour se séparer de celui qu’ils ont, de fait, contribué fortement à porter à la magistrature suprême ?
Ajoutons que l’opération était tellement bien montée que le nouveau président a été élu alors que l’immense majorité du corps électoral lui était, sinon hostile, du moins opposée. Qui le dit ? Regardons les chiffres sous un angle particulier. La participation a été de 74,56% soit 25% d’abstentions. Il y a eu 66% de suffrages exprimés, c’est à dire 34% de nuls ou blancs. Si, à ce chiffre, nous ajoutons les 34% qui ont voté Le Pen, nous constatons que 68% des personnes qui se sont déplacées jusqu’aux urnes n’ont pas voté pour Macron. Dans cette élection nombreux sont ceux qui se sont abstenus par hostilité aux finalistes. En minorant leur nombre parmi les non-votants, nous pouvons les estimer à 6 ou 7%. Ce qui fait un total intermédiaire voisin de 75% qui ont refusé Macron. Si nous ajoutons à ce dernier chiffre ceux qui ont voté Macron par opposition à le Pen, mais pas par adhésion à ses idées, nous aboutissons, probablement, à 85% du corps électoral qui ne soutient pas le nouvel « élu »…
Le nouveau président est peut être légal aux termes de la Constitution, mais illégitime au regard de la morale politique. Au bilan, Macron est un usurpateur. En réalité, la démocratie française d’aujourd’hui n’est qu’une dictature qui se déguise. Elle est devenue le pire des régimes comme tous les autres. J’ose espérer que personne parmi ces profiteurs, qui vont suivre Macron, ne proférera la moindre critique sur la façon dont nos amis africains voient la démocratie…
Je ne suis donc pas en opposition mais en résistance, tout en sachant que le combat sera long et difficile. Je débute ma marche…
Général Henri Roure
Secrétaire national pour les questions de défense au CNIP (Centre National des Indépendants et Paysans)
Publié le 13 mai 2017 : http://charlesandrelegrand.over-blog.com/2017/05/un-putsch-sans-soldats-general-henri-roure.html
URL de cette page: http://arretsurinfo.ch/un-putsch-sans-soldats-par-le-general-henri-roure/
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Les assertions et opinions exprimées ici sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputées à Arrêt sur Info.