Bonne Fête des mères !
Symbole de l'Amour maternel : la fleur de Tussilage
Les fleurs de Tussilage (Tussilago farfara) sont bien jolies : est-ce en raison de leurs vertus médicinales ou de leur couleur éclatante qu'elles symbolisent l’Amour maternel ?
On peut confondre ces petites fleurs (~ 1,5 cm de diamètre) avec le pissenlit, mais ses feuilles sont différentes et apparaissent après la floraison...
L’Amour maternel n’est à nul autre pareil.
Cet amour sans lequel aucun nouveau-né ne peut vivre ni aucun enfant ne peut s’épanouir et devenir vraiment homme ou femme, c’est une joie de le célébrer cette année le 3 juin en France lors la Fête des Mères, et à d'autres dates presque partout dans le monde.
Rendons hommage à nos Mamans et remercions-les de tout notre coeur pour nous avoir donné la vie et le plus souvent bien davantage…
Voici ce que pensent deux de nos contemporains et un académicien du XVIIIe siècle...
∞ Georges Le Breton éminent chirurgien français, a publié "Entretiens avec un ami disparu" dans lequel il montre comme est vital le rôle d’une mère :
"L'enfant qui vient au monde
apprend l'amour dans le regard de sa mère."
Sans l’amour reçu, amour à transmettre, qu’est-ce que l’homme ? Cela peut paraître paradoxal, c’est pourtant essentiel si l’on y réfléchit vraiment.
∞ Christian Bobin écrivain, poète et moraliste français né en 1951, écrit dans "La merveille et l'obscur" publié en 1991 :
"L'amour maternel est la plus haute figure de l'amour vrai."
∞ Et Jean-François Ducis (1733-1816) écrivain, poète et dramaturge écrit très joliment ce que nous devons à nos mères :
"Eh ! Qui pourrait compter les bienfaits d'une mère ?
À peine nous ouvrons les yeux à la lumière, que nous recevons d'elle,
en respirant le jour, les premières leçons de tendresse et d'amour."
Extrait de « Œdipe chez Admète, acte II, scène 2 » : cette pièce de théâtre jouée en 1778 fut un succès. Son auteur succéda à Voltaire parmi les Immortels de l’Académie Française.
De nombreux poètes et écrivains, bien des hommes ont chanté l’amour de leurs mères avec de très belles paroles et des mots justes. Mais qui d’autre qu’une mère, celle qui a abrité son enfant dans ses entrailles, veillant tendrement sur la petite vie si fragile qui palpite au creux de son corps, qui d'autre peut mieux parler de cet amour irrésistible qui l’habite…
Qui pouvait mieux l’exprimer avec autant de profondeur, de force, de sincérité sinon une femme qui a porté son enfant, puis a continué à veiller sur lui dans les épreuves de la vie qui n'épargnent personne.
Mariama Bâ (1929-1981) est une grande figure des Lettres sénégalaises. Dans un émouvant et magnifique roman publié en 1979, "Une si longue lettre" à la page 153, cet écrivain, femme et mère elle-même, se fait la voix de toutes les mères du monde avec ce cri du cœur :
" Et puis, on est mère pour comprendre
l'inexplicable.
On est mère pour illuminer les ténèbres.
On est mère pour couver,
quand les éclairs zèbrent la nuit,
quand le tonnerre viole la terre,
quand la boue enlise.
On est mère pour aimer sans commencement ni fin."
N’oublions pas de prier pour nos mamans le jour de la Fête des Mères, mais aussi tous les jours pour les remercier en cliquant sur la vignette ci-dessous :