Salam - Akwaba

  Marie

Tu es      

le

silence,

penchée

sur 

l'enfant

Rendez-vous à Notre Dame de Paris

Invitation à la prière de Mgr Vingt-Trois

8 décembre 2011

  L'ÉGLISE CATHOLIQUE à PARIS    

   Depuis quelques années, d’une manière récurrente, de "beaux esprits" prétextant leur inspiration artistique et la liberté d’expression brocardent, salissent, insultent  la foi et les croyances religieuses de leurs concitoyens, aussi bien chrétiens que musulmans. Ils tournent en dérision ce que les croyants en Dieu ont de plus cher, et il faudrait applaudir...

   Ces "artistes" ne respectent rien ni personne, ils jouent les "esprits libres" et les provocateurs, ne se souciant pas de blesser les autres dans leur spiritualité intime.

   "Golgota Picnic" texte et mise en scène de Rodrigo Garcia, est le dernier avatar de ces "œuvres d’art", parmi lesquelles on peut compter « Piss Christ, les caricatures de Mahomet il y a six ans, celles de Charlie Hebdo au début de novembre, la pièce indécente de Romeo Castellucci *,  etc. … ». Et voilà que Charlie Hebdo en rajoute avec ses affiches de soutien à R. Garcia, et avec sa Une !

   Cette veillée de prière est une réponse chrétienne, dans la ligne de l’Evangile, aux insultes et grossièretés proférées, mimées à l’encontre du Christ sur la Croix tout au long de "Golgota Picnic".

   Après avoir été joué à Toulouse du 16 au 20 novembre, ce spectacle le sera  à Paris au Théâtre du Rond-Point à partir du 8 décembre, jour de la Fête de l’Immaculée Conception pour les catholiques.

 Cette pièce de théâtre à soulevé la colère des communautés chrétiennes de Toulouse.

   Les catholiques intégristes réagissent toujours vivement, d'autres chrétiens s’ils choisissent des réponses différentes à ce scandale, ne se sentent pas moins ulcérés et offensés par ces manques de respect délibérés, gratuits et répétrés envers le Christ et leur foi chrétienne qui donnent sens à leur vie… Cette pièce est scandaleuse à plus d'un titre, triste exemple de cette fausse culture dont se délectent certains...

  Mgr Vingt-Trois s'est exprimé sur ce sujet dans une interview accordée au journal Le Parisien, jeudi 8 novembre 2011 :

"... Cette fois, avec « Golgota Picnic », nous sommes face à un spectacle caricatural par rapport à la personne du Christ et à sa Passion, qui induit des interprétations assez grossières..."

 Il explique quel sens donner à la Veillée de prière et de méditation qu'il a proposée :

 "Le Christ, lors de sa Passion, n’a pas eu un mot d’accusation, de condamnation ou de violence. Nous avons, à son exemple, à exprimer une attitude de miséricorde, non violente...."

> Lire l'intégralité de l'interview sur :

Mgr Robert Le Gall dénonce un outrage à la foi dans le Monde des Religions ; ne pas manquer les réactions de lecteurs ICI

  L’interview de l'Évêque auxiliaire de Paris, Mgr Éric de Moulins-Beaufort montre quelle peut être en réponse à ces insultes, une "attitude évangélique" rejetant toute violence.

Face à la provocation, il faut exercer son sens critique.

* Au sujet de "Sur le concept du visage du fils de Dieu" de Romeo Castellucci :  

 voici l’avis d’un prêtre traditionnaliste du diocèse de Blois,  l’Abbé Bernard Galizia.

La violence n'est pas une réponse chrétienne

aux provocations du monde,

"culturelles" ou autres.

    Si ces soi-disant artistes s’arrogent le droit de produire n’importe quoi, les Croyants ont aussi le droit de réagir à ces attaques et de se sentir insultés : l’insulte à autrui ne tombe-t-il pas sous le coup de la loi ?

   Nul besoin d’être catholique intégriste, ou intolérant pour être choqué par "Golgota Picnic", sa grossièreté qui ne respecte pas la personne de Jésus ; Jésus est le Christ pour les Chrétiens. C'est aussi un grand Prophète pour les Musulmans qui vénèrent Marie, mère de Jésus.

   Tous les Croyants peuvent se sentir salis à travers cette pièce de théâtre, ainsi que toutes les personnes, athées ou de quelque  appartenance communautaire ou religieuse, toutes les personnes qui ont le respect d’autrui.

   D'autre part, en tant que citoyen français, chacun peut se demander pourquoi l’Etat subventionne de tels spectacles qui offensent de nombreuses personnes et sont sources de troubles sur la voie publique… Les Pouvoirs publics sont si prompts à interdire les manifestations pacifiques qui les gênent politiquement : la laïcité implique le respect des religions et la prise en compte des atteintes à celles-ci.

    Je ne tiens pas à enrichir avec mes impôts des artistes dévoyés, malsains et malfaisants risquant de pervertir nos jeunes, enfants et petits-enfants. Je ne suis pas seule dans ce cas.

    L’auteur de ce "chef-d'oeuvre", Rodrigo Garcia, rejette les critiques comme émanant « de gens trop bêtes pour le comprendre » dans une interview à la page 5 du Dossier de Presse

    Pour avoir une idée de ce spectacle, il faut aller à la source sur le site du Théâtre du Rond-Point.

Voir le Synopsis agrémenté photos : photos et texte que je me refuse de publier. Chacun pourra apprécier les éminentes qualités de cette représentation théâtrale et les douteux talents de son auteur.

  Plusieurs sites ont relayé l'appel du 8 décembre à la prière de l'Archevêque de Paris dont Padreblog

La Presse de tous bords n'est pas en reste. Les médias "branchés, décomplexés" ont mis l'accent, dès la première représentation à Toulouse, sur les réactions archaïques de certains catholiques et de leur hermétisme intolérant à la culture (!) de notre époque (Cf. Le Monde du 17/11/2011), parlant de "Cacophonie dans l'Eglise" (Cf. Le Point du 16/11/2011).

 Claude Guéant, le Ministre de l'Intérieur très en vue depuis quelques mois, a eu sur LCI cette réponse à la Pilate  :

["Tout mode d'expression dans notre pays est légitime, Dieu merci", a déclaré Claude Guéant. "La pièce est légitime même si elle choque beaucoup, d'autre part la protestation est également légitime". "Ca n'est pas le seul exemple de contestation de pièce de théâtre en ce moment, ou bien de publicité, qui sont considérées comme très agressives. Je crois qu'il faut garder la mesure et respecter les autres", a ajouté le ministre. ]

(CF. Le Figaro du 17/11/2011).

  Un commentaire mesuré et perplexe à lire sur le journal

La Croix du 17 novembre 2011.