Le bonheur est dans le pré ??? ... Vite, allons le cueillir !

14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 19:00

Pré fleuri DSC1316 - Album photos privé 2008/04

Fleur anim&e nature-46 Avant de partir pour un séjour en Roussillon, jusqu'à la fin de ce mois de mars, laissez-moi le plaisir de vous offrir Amis visiteurs, quelques pensées sur le Bonheur auquel nous aspirons tous, sans souvent savoir comment le vivre et l'apprivoiser.

Que dit Alphonse Karr (1808-1890), romancier et journaliste français ?

Le bonheur n’est pas un gros diamant,

c’est une mosaïque de petites pierres

harmonieusement rangées

OUJDA Zellidjes - Mosaïque - image perso

Jean-Charles-Emmanuel Nodier (1780-1844) écrivain romancier et Charles Nodier par Guerin en 1844 - Musée National de Versailles académicien français pense que, seules, deux choses suffisent pour être heureux :

Il n’y a que deux choses qui servent au bonheur : Croire et Aimer.

OUJDA azulero andalou2 Rotleft - Image perso

Miguel Angel Ruiz, né en 1952, est un auteur mexicain, chamane et enseignant. Son ouvrage, les quatre accords toltèques est un best-seller de la littérature New Age. Pour Don Miguel Ruiz, il n’est qu’une façon d’être heureux :

Il y a des milliers de façon d’exprimer votre bonheur mais il n’y a qu’une seule manière

d’être vraiment heureux,

et c’est d’aimer.

Zellige rosacet - Maroc

Qui ne connaît Sœur Emmanuelle (1908-2008) ? Souvent surnommée la « petite sœur des chiffonniers » ou « petite sœur des pauvres ». Elle était religieuse de Notre Dame de Sion, enseignante et écrivain. C’était un symbole vivant de la cause des déshérités durant toute son existence. Voici sa mis en garde et ses conseils pour être heureux :

On ne possède pas le bonheur

comme une acquisition définitive.

Il s’agit, à chaque instant, de faire jaillir

une étincelle de joie.

Ne l’oublions pas :

Souris au monde, et le monde te sourira.

Fleur anim&e nature-46 Et voici un voici un magnifique poème de Louis Aragon, que chantait Jean Ferrat disparu il y a déjà un an... Il y est aussi question d'aimer et de bonheur fragile.

Aimer à perdre la raison

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

Ah c'est toujours toi que l'on blesse
C'est toujours ton miroir brisé
Mon pauvre bonheur, ma faiblesse
Toi qu'on insulte et qu'on délaisse
Dans toute chair martyrisée

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

La faim, la fatigue et le froid
Toutes les misères du monde
C'est par mon amour que j'y crois
En elle je porte ma croix
Et de leurs nuits, ma nuit se fonde

Aimer à perdre la raison
Aimer à n'en savoir que dire
A n'avoir que toi d'horizon
Et ne connaître de saisons
Que par la douleur du partir
Aimer à perdre la raison

Notes

Promener la souris sur les images et les photos pour lire leur légende et cliquer pour les agrandir.

On peut (re) découvrir d'autres poèmes de Louis Aragon (1897-1982) ICI.

De sa voix émouvante aux accents enjôleurs, Jean Ferrat interprète avec sensibilité : "Aimer à perdre la raison".

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Published by L17 - dans Citations
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commentaires

n0k98ascwj

04/12/2019 03:35

Hey, I wanted to know about how to write years is it ok if I write the year 1962 like this?

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L17

04/12/2019 16:23

I do not really understand the meaning of your message, but if 1962 is for you, a year of happiness, you can take inspiration from this article, find quotes on love, joy, etc. to write and share with your readers. Thank you for your visit - L17

GBR

14/05/2011 10:06

Merci pour ces belles pensée et cette belle chanson. Jean Ferrat, interprète d'Aragon est inoubliable. Amitiés

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Yvonne

20/04/2011 09:36

Merci de me rappeler ce très beau poème d'Aragon, comme toujours d'une prosodie si délicate et singulière. Dans la même veine, j'aime beaucoup de cet auteur "Il n'aurait fallu", chanté par Léo Férré. Dont, pour vous éviter la recherche, je vous envoie copie. Il n'aurait fallu Qu'un moment de plus Pour que la mort vienne Mais une main nue Alors est venue Qui a pris la mienne Qui donc a rendu Leurs couleurs perdues Aux jours aux semaines Sa réalité A l'immensité Des choses humaines Moi qui frémissais Toujours je ne sais De quelle colère Deux bras ont suffi Pour faire à ma vie Un grand collier d'air Rien qu'un mouvement Ce geste en dormant Léger qui me frôle Un souffle posé Moins une rosée Contre mon épaule Un front qui s'appuie A moi dans la nuit Deux grands yeux ouverts Et tout m'a semblé Comme un champ de blé Dans cet univers Un tendre jardin Dans l'herbe où soudain La verveine pousse Et mon coeur défunt Renaît au parfum Qui fait l'ombre douce Louis Aragon, Le Roman Inachevé (1956) Affectueusement à vous.

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L17

25/04/2011 19:54

C'est avec grand plaisir que je publie ce très beau poème d'Aragon que vous avez la gentillesse de citer, Chère Yvonne : je ne le connaissais pas et je l'ai écouté sur YouTube. Je trouve l'interprétation par Léo Ferré magnifique et si émouvante ; finalement on en revient toujours à une chose : aimer redonne le goût de vivre. Bonne soirée. Avec mes affectueuses pensées Marceline

Renée

09/04/2011 12:15

cueilir le bonheur oui mais pas si jolie fleurs pour que tout un chacun profite de leur beauté bisous

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L17

15/04/2011 19:01

Tu as raison : au Printemps en France, c'est un enchantement ces fleurs et cette nature qui revit... Bon week-end. Bisous

midori

07/04/2011 20:05

Bonsoir Marceline , jespère que tu as passé un bon et beau séjour dans le roussillon ;) . Je rajouterais que plus on cours après , plus il nous fuit . Moi ce que je préfère , ce sont les petites bulles de bonheur que la vie distille , instants brefs et éphémères mais qui reste à jamais dans nos mémoire

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L17

08/04/2011 21:44

Bonsoir Midori Je suis heureuse de trouver ton message à mon retour du Roussillon et de lire les réflexions que te suggère l'idée de bonheur. Je te remercie : notre séjour a été bien agréable; retrouver Maman, le pays de mon père et les ami(e)s de ma jeunesse d'Oujda, c'est toujours du bonheur.. Je suis de ton avis : le bonheur est là, sans qu'on lui coure, après lorsqu'on sait le reconnaître. Comme tu l'écris si joliment savourons "les petites bulles de bonheur que la vie distille..." Ouvrons nos yeux et notre coeur.