The Palestinians
Declaration of a State
A unilateral Palestinian declaration of the establishment of a Palestinian state will constitute a fundamental and substantive violation of the agreements with the State of
Israel and the scuttling of the Oslo and Wye accords. The government will adopt immediate stringent measures in the event of such a declaration.
Settlements
The Jewish communities in Judea, Samaria and Gaza are the realization of Zionist values. Settlement of the land is a clear expression of the unassailable right of the Jewish
people to the Land of Israel and constitutes an important asset in the defense of the vital interests of the State of Israel. The Likud will continue to strengthen and develop these communities
and will prevent their uprooting.
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Jerusalem
Jerusalem is the eternal, united capital of the State of Israel and only of Israel. The government will flatly reject Palestinian proposals to
divide Jerusalem, including the plan to divide the city presented to the Knesset by the Arab factions and supported by many members of Labor and Meretz. The government firmly rejects attempts
of various sources in the world, some anti-Semitic in origin, to question Jerusalem's status as Israel's capital, and the 3,000-year-old special connection between the Jewish people and its
capital. To ensure this, the government will continue the firm policies it has adopted until now:
No diplomatic activity will be permitted at Orient House. The government stopped the stream of visits by heads of state and ministers at Orient House, begun under the
left-wing government.
The presence of the Israeli police in eastern Jerusalem will be increased. This in addition to the new police posts and reinforcements in the neighborhoods.
The Likud government will act with vigor to continue Jewish habitation and strengthen Israeli sovereignty in the eastern parts of the city, while emphasizing improvements in
the welfare and security of the Arab residents. Despite protests from the left, the Likud government consistently approved the continuation of Jewish living within the Old City and in 'City of
David'.
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>>> Mise à jour du 6 avril
2012
Charte du
Likud : ce lien ne fonctionne plus depuis ???
Cliquer sur : Likud Party Platform from the 15th Knesset, tant que ce lien est actif car on ne trouve plus ce document sur le site de la
Knesset ; la recherhe sur le site en anglais du Likud n'aboutit pas.
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Pourquoi les dirigeants d'Israël craignent-ils autant la naissance officielle de l’Etat de
Palestine ???
… Israël redouterait-il que, de plus en plus de personnes et de pays prennent (enfin !) conscience la vérité de
la politique israélienne à l’encontre de la population palestinienne ? Depuis plus de 60 ans l'État Hébreu n’a pas cessé de dépouiller, d’opprimer le peuple autochtone de Palestine qui vivait là, avant l'immigration sioniste fin
XIXe siècle.
Contrairement à l'idée fausse "Une terre sans peuple avec un peuple sans terre " selon Israel Zangwill, idée simpliste savamment répandue et entretenue depuis une centaine d'années par la propagande sioniste, la Palestine était loin d'être une terre vide à
l'abandon. L'essayiste juif Ahad
Ha'Am en témoigne après avoir visité la Palestine en 1891 :
"A l’étranger nous sommes habitués à croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’y pousse et celui qui
veut acheter de la terre peut aller là-bas acheter les terres qu’il désire. En réalité, la situation n’est pas ainsi. Dans ce pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit
déjà cultivée"
... Les dirigeants israéliens appréhendraient-ils de devoir réviser leur stratégie d'occupation totale de la Palestine
poursuivie avec constance ?
... La réalisation d'Eretz Israël ne serait-il plus qu'un mirage lointain s'il leur fallait accepter d'un Etat palestinien
avec pour conséquence l'évacuation de cet Etat occupé par leur armée et leurs colons ?
Installer Eretz Israël sur la terre de Palestine a été, dès l'origine, l'objectif poursuivi par les Sionistes jusqu'à nos
jours par tous les moyens, l'immigration (XIXe siècle), puis par le vol, le fer et le feu... Les dirigeants n'ont pas cessé de l'affirmer à la face du monde
: les Pays occidentaux ont préféré se voiler la face, rester aveugles sourds et muets comme les singes figurant sur l'illustration ci-dessous :
Dans le sillage de Théodore Herzl et Jabotinsky , les théoriciens du Sionisme, les gouvernants et des généraux israéliens bien connus, n'ont pas caché le sort qu'ils entendaient réserver aux Palestiniens .
Voici quelques unes de leurs déclarations témoignant de "leur grand désir de "paix"
et de "leur empathie" pour les Palestiniens ainsi que du projet sioniste d'établir Eretz Israël au Moyen Orient
Dès 1937, David Ben Gurion affirme :
"Nous devons expulser les Arabes et prendre leurs places."
("Ben Gurion and the Palestine Arabs", Oxford University Press, 1985)
bien qu’il reconnaisse : “… nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi accepteraient-ils cela?" (Citation
de Ben Gurion par Nahum Goldmann in Le Paraddoxe Juif , pp. 121-122)
Golda Meir déclare avec arrogance :
"Il n'y a pas de peuple palestinien. Ce n'est pas comme si nous étions venus, les avions expulsés et pris
leur pays. Ils n'existent pas."
(au Sunday Times, 15 juin 1969)
"Comment pouvons-nous retourner les territoires occupés? Il n'y a personne à qui les
retourner." (8 mars 1969)
Et avec un aplomb ahurissant, elle ose se servir de Dieu :
"Ce pays existe comme l'accomplissement d'une promesse faite par Dieu lui-même. Il serait ridicule de lui
demander de justifier son existence." (Le Monde, 15 octobre
1971)
Golda Meir, chef d’état, sait très bien que Dieu ne dirige pas les affaires des hommes, fussent-elles celles du
"peuple élu" !
Menahem Begin, le 30 novembre 1947 après le vote de la résolution 181 proclame :
"La partition de la Palestine est illégale. Elle ne sera jamais reconnue… Jérusalem fut et
sera pour toujours notre capitale. Eretz Israël sera remis au peuple d'Israël. En totalité. Et pour toujours."
Dans un discours à la Knesset, il exprime son mépris pour les Palestiniens ainsi :
"[Les Palestiniens] sont des bêtes qui marchent sur deux
pattes."
(Menahem Begin, discours à la Knesset, citation par Amnon Kapeliouk, New Statesman, 25 juin 1982)
Yitzhak Shamir, en 1988, s’adresse aux colons juifs en ces termes :
"[Les Palestiniens] seront écrasés comme des sauterelles... Les têtes fracassées contre les
rochers et les murs."
(Yitzhak Shamir cité dans le New York Times du 1er avril 1988)
Il précise la doctrine sioniste :
"Les anciens dirigeants de notre mouvement nous ont laissé le message clair de garder Eretz
Israël de la Mer au Jourdain pour les générations futures, pour l'immigration massive du peuple juif, qui seront rassemblées dans ce pays." (Yitzhak
Shamir, novembre 1990 en lors d'un service commémoratif pour d'anciens dirigeants du Likud)
"La colonisation d'Eretz Israël est l'essence du sionisme. Sans colonie de peuplement, nous
ne réaliserons pas le sionisme. C'est aussi simple que cela." (Yitzhak Shamir, Maariv, 21 février 1997)
Ariel Sharon expose le programme sioniste et exhorte à l’action les militants du parti d'extrême droite Tsomet :
"Il est du devoir des leaders israéliens d'expliquer à l'opinion publique, clairement et
courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps. Le premier d'entre eux est qu'il n'y a pas de sionisme, de colonisation ou d'État juif sans l'éviction des Arabes et
l'expropriation de leurs terres."
…
"Tout le monde doit s'activer, courir et s'emparer du plus grand nombre possible de sommets
de collines palestiniennes. Ils doivent tout faire pour agrandir les colonies, parce que tout ce que nous prenons maintenant restera à nous... Tout ce que nous ne réussirons pas à prendre ira à
eux."
(Agence France Presse, 15 novembre 1998)
Le 19 mars 1972, le Général Matityaha Pelet avoue dans Ha’aretz, qu’en 1967 et ensuite les dirigeants ont accrédité faussement la
menace existentielle qui pèserait sur Israël :
"La thèse d’un danger d’un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu’Israël se battait pour son
existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre."
Avec cynisme, Benyamin Netanyahu fait part d’un regret :
"Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine, quand l'attention du
monde était braquée sur ce pays, pour procéder à des expulsions massives des Arabes des territoires." (Benyamin Netanyahu, parlant à des étudiants
de l'Université Bar Ilan, 24 novembre 1989)
Ariel Sharon annonce avec morgue que Israël a le droit d’agir à sa guise et que personne ne doit s’aviser de le critiquer :
"Israël a le droit de mettre les autres en procès, mais personne n'a le droit de mettre le
peuple juif et l'État d'Israël sur le procès."
(Ariel Sharon, cité par la BBC News online 25 Mars 2001)
En octobre 2001, premier ministre, il précise sa pensée à Shimon Pérès avec ces mots qui ne se démentent pas
aujourd’hui (pour preuve le discours d’Obama il y a deux jours) :
"Chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela
… Je vais vous dire quelque chose de très clair :
Ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël, nous, les juifs, contrôlons l’Amérique,
et les Américains le savent."
(Ariel Sharon, 3 octobre 2001, à Shimon Péres, cité sur la radio Kol Yisrael)
Les "professions de foi" fort instructives de Théodore Herzl, Vladimir Jabotinsky Joseph
Weitz, du Président Heilbrun, Israël Koenig, du rabbin Yitzhak Ginsburg d’ Ehud Barak, Moshe Katsav, Raphael Eitan, etc… sont publiées, in extenso, dans les Sources citées
ci-dessous.
Quant à Moshe Dayan, en février 1952 son objectif ultime n’était rien
moins que la création de l’Empire israélien ! (Radio
Israël)
Il serait peut-être temps que l’on prenne au sérieux les Israéliens, et les déclarations de leurs
dirigeants, au lieu de les prendre pour des victimes …
Sources
La chronique de
Normand Lester
Site soleilblanc (Wordpress)
Positions des Palestiniens
Quoiqu’il en soit du Passé et du passif, Mahmoud Abbas, au nom du Peuple palestinien, a remis
ce 23 septembre 2011 à M. Ban Ki-moon Secrétaire général de l'ONU
"la demande d'adhésion comme membre à part entière des Nations Unies de la Palestine sur la base des
lignes du 4 juin 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale. "
Cette requête doit être remise au Conseil de sécurité. En cas de veto des Etats-Unis annoncé, les Palestiniens s'adresseront à l’Assemblée Générale des Nations Unies.
M. Abbas a ensuite prononcé un discours à la Tribune des Nations Unies, discours largement applaudi par
l'assemblée : les Israéliens se sont abstenus ! Jusqu'au dernier moment, ils espéraient que le Président de l'AP renoncerait à ce projet de demande de reconnaissance de la Palestine.
Malgré les pressions occidentales et les manoeuvres dilatoires des uns et des autres, l'annonce du veto américain, M. Abbas a persisté dans sa démarche légitime et c'est la liesse aujourd'hui en
Palestine occupée... Même si tout est loin d'être réglé.
Des médias et des ministres israéliens se sont empressés, comme il
se doit, de fustiger ce discours qui expriment les désirs d'indépendance d'un peuple :
"L'OLP s'attache à rejeter toutes les formes de violence, y compris le terrorisme d'Etat.
Nous respecterons les accords signés par l'OLP et Israël.
Notre peuple va continuer la résistance pacifique contre la colonisation.
Nous sommes à la tribune de l'Assemblée générale. Cela montre que nous ne voulons pas délégitimer Israël
mais seulement la colonisation, l'apartheid.
Nous avons la main tendue. Travaillons pour construire un avenir de paix. Bâtissons des ponts de dialogue au lieu de
construire des murs."
Un tel discours assorti de propos "venimeux" (Gideon
Saar) seraient "une véritable incitation à la violence" selon Avigdor Lieberman !
Il est des vérités que les Israéliens ne supportent pas d'entendre...
Ces dernières semaines, l'effervescence diplomatique
n'a pas cessé de croître, les tentatives occidentales de se multiplier, les pressions sur M.Abbas et les Palestiniens pour éviter au Président Obama de perdre la face aux yeux de toutes les
Nations. Les soutiens à la reconnaissance de l’Etat de Palestine augmentent devant l’obstination des Etats-Unis à opposer leur veto à la demande légitime du Peuple palestinien, devant les
menaces et la propagande d’Israël, et la frilosité des dirigeants européens à se prononcer pour le droit des peuples à prendre leur destin en mains…
Quant aux pourparlers de "paix", on
s’aperçoit, au vu la situation qui prévaut en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et à Gaza, qu’ils ont servi de prétexte à Israël pour étendre ses colonies au détriment des habitants
palestiniens, s’approprier leurs ressources en eau, construire des murs d’apartheid, imposer un blocus total (terre, air, mer) à Gaza, dévasté par son armée il y a 3 ans…
Des négociations entre deux états voisins indépendants ne seraient-elles pas préférables ?
Le statu quo, agrémenté d’une colonisation galopante, à la mode israélienne signifie la négation de toute possibilité
aux Palestiniens d’avoir un jour un état viable.
Un Etat palestinien reconnu à l’ONU sera en droit de réclamer le départ des colons avec une chance de l’obtenir à plus ou moins long
terme. Ce n'et pas seulement une démarche symbolique.
Elias
Sanbar a accordé un entretien à Mediapart le 17 septembre 2011. Il dit qu'il est essentiel pour
les Palestiniens d'aller mmaintenant à l'ONU. Il explique pourquoi c'est le bon moment et quels sont les enjeux pour les Palestiniens dans cette bataille diplomatique. Elle devrait faire tomber
les masques et mettre certains pays, qui ne parlent que démocratie, paix et justice, devant leurs responsabilités : c’est ce que redoutent au plus haut point les USA, Israël et leurs
"alignés". Voici un extrait de cette interviev :
Pourquoi est-ce si important ? Parce que, pendant vingt et un ans, ce ne sont pas simplement des négociations
qui n'ont pas abouti, c'est le fait que le registre dans lequel se faisait la négociation, dans sa terminologie même, et le cadre, étaient ceux des territoires occupés. Et les territoires occupés
sont en réalité, quand on négocie, des territoires disputés. C'est-à-dire qu'il faut à l'occupé, et non à l'occupant, prouver à chaque fois que ses droits sont légitimes. Territoires occupés, ce
n'est pas la même chose que "pays occupé". Dans le cadre d'un "pays occupé", les occupés n'ont plus à prouver leur bon droit. Car un pays occupé, on sait où il est, on sait où est sa capitale,
ses frontières, même s'il négocie des modifications de tracé. De ce fait, toute action de l'occupant devient illégitime.
Un premier pas a été accompli aujourd'hui, mais la route sera longue et semée d'embûches. Les Israéliens ne céderont que si la pression
internationale s'accroît et que les Etats-Unis ne trouvent plus leur compte à les soutenir.
L'Arabie Saoudite va-t-elle réviser son alliance avec eux, comme elle le laissait entendre il y a
quelques jours, si Barak Obama persiste à poser son veto ?
Que vont encore inventer Sarkozy ou Juppé ?
Les dirigeants occidentaux auront-ils enfin le courage d'accepter les réalités qui prévalent en Palestine
et en Israël et d'oeuvrer en vérité pour une paix juste ?
L'avenir le dira. Il ne s'agit plus d'atermoyer avec un processus de paix qui n'en finit et ne profite
toujours qu'à un seul et même camp au détriment de l'autre.
Bonne Chance
Meilleurs voeux
au futur Etat de Palestine